Histoire
Cette méthode fut fondée et enseignée par Gerda Alexander (1908-1994) au Danemark puis en Europe dans les années cinquante et s’ancre dans une culture occidentale.
Son nom vient du grec. EU : bien, manière juste TONOS : tension
Il traduit l’idée d’un tonus musculaire harmonieux et constamment adapté aux situations à vivre.
Gerda Alexander a impulsé la naissance de plusieurs écoles dispensant sa pédagogie à travers le monde, dont l’EFEGA (Ecole Française d’Eutonie Gerda Alexander), à Paris.
Comment l’Eutonie se pratique-t-elle ?
Les exercices sont volontairement simples, avec ou sans matériel (balles, sacs de graines, bambous…), et permettent de se concentrer sur ses perceptions physiques brutes, loin du mental. Cet enseignement, quasi sur-mesure, permet à chacun de suivre son expérience à son propre rythme, dans le respect de soi.
L’Eutonie facilite la détente, le mouvement économe (sans efforts ni tensions inutiles), la conscience de sa juste posture.
Pour qui ?
À tout le monde, sans restriction d’âge et de capacité, et particulièrement dans les situations suivantes :
– démarche de développement personnel pour un mieux-être au quotidien
– recherche d’amélioration ergonomique au travail (observation des gestes répétitifs, de la posture…)
– seniors
– femmes enceintes
– personnes souhaitant créer ou recréer un lien à son corps
– maladies chroniques réduisant la mobilité
– en complément de thérapie (dépression, problèmes de sommeil, troubles alimentaire…)
– personnes désirant baisser leur niveau de stress (prise de parole en public…)
– burn-out
– handicap (notamment autistes, aveugles, personnes à mobilité réduites ou personnes psychotiques)
– sportifs de haut-niveau souhaitant améliorer rapport au corps dans leur pratique
– travail artistique (danseurs, comédiens, musiciens, circassiens…)